HOME      

                        

             Matière

 

Retourne la tête, oublie donc les fêtes,

Encor je répète: rien ne m'arrête !

Je bâtis des mondes refus de l'immonde

Et envoie des sondes aux âmes profondes.

 

La peur qui s'écroule ouvre des sentiments ,

Vagues où s'enroule la force des amants .

Les étreintes de feu sont rayons dans les yeux

Éclairés chez tous ceux qui regardent les cieux .

 

Tu reçois et reluis, s'allume notre nuit

Et plus jamais ne fuis, un amour et ses fruits .

Si tu sais qui je suis, les sons ne seront bruits

Qu'aux tréfonds de celui où le cœur est détruit .

 

Musique s'écoute au travers des gouttes

Qui perlent des voûtes qui en moi envoûtent .

Éloigne les doutes et rejoins ma route

Pourquoi donc ces joutes qui font les déroutes ?

 

Les sons et lumières sortent de ma sphère

Comme les poussières de l'étoile bergère .

Illuminant ces vers, ils servent de repère ,

Un phare qui éclaire toute mon atmosphère.

 

Tout est éphémère et tellement précaire

Pour créer sur terre la moindre matière .

Se fini la misère, tombent les barrières

Et s'ouvre enfin l'ère de la vie première.

Autre poème...