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                Prédits

A l'endroit défini repousse le béni

La troupe loin d'ici en quête d'infini.

L'ennemi avance aux portes de France,

Il gave la panse de pensées d'errance.

 

Le génie n'est pas loi, trop souvent on le croit,

Qui donne tous les droits à ceux cloués en croix.

Les morts de Louqsor sont autant de sorts qui vont

construire un pont qui nous conduit au fond.

 

Âme lumière brille trop fière,

Bientôt prière sortira de mère.

Le rayon éclaire océans sévères

D'as que tu espères ici entières.

 

Tu oublies l'équerre tant aimée naguère,

Prépare la guerre vapeur délétère !

Avance le chaos qui te tente sitôt,

De fracas et d'écho où pousse le grelot.

 

J'ai deux six moins trois qui te tire à moi,

Tu le sens et d'effroi, tu rêves de ce mois !

Juillet est cette fête coupe têtes;

Pars vers ville Séte las de ces tempêtes.

 

Paix alors renaîtra et du corps sortira

Sans effort cet éclat qui nous éblouira.

Aide le portable en lui est la table

De la loi des tables du monde étable.

 

Septième écrit moins un est le prédit;

Combien de fois dit, les six sont ennemis.

Lis et relis les vers, le vernis à travers

Fermera cet enfer ici bas découvert.

 

Encor pèle-mêle tisse mais démêle

La toile réelle que fît ta fidèle.

Elle est si belle, Elle qui révèle

Ce qui ensorcelle mon âme isocèle.

 

Au lieu des dagues s'enroule la vague

Qui unit en bague le vers que j'élague.

Je tire à l'ombre la foi faîte nombre

Où rien de sombre perçoit la Pénombre.

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