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                Heurts

Voyageur sidéral, échoué dans l'erreur,

Ta vue phénoménale détourne tous les leurres.

Nasses, pièges qui lassent, ta muse les amasse

Sans voir les jours qui passent, oh coquine sagace!

Le poète l'a dit, de nouveau je dédie:

"Cueillez dés aujourd'hui, les roses de la vie".

 

Tu sèmes ton temps, mens, tu ouvres des tourments,

Fais de moi un dément qui d'amour, perd son sang.

Et pour ne plus souffrir, cesser de m'éblouir,

Plutôt, qu'enfin mourir, cherche à m'étourdir.

Grande est la raison, de ceux dont la passion,

Traverse les saisons sans voiler la vision!

 

J'ai passé tant d'écueils, franchi le mur des seuils

Pour reposer mon oeil sur ce sol qui m'accueille.

Des forces m'ont suivi, ensembles réunies,

Bientôt dans un grand cri, nous oteront la vie.

Il s'agit de bonheur, surtout n'en aies pas peur,

Après le bruit des heurts, naîtront de douces heures!

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